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Accéder au siteCe taxon est originaire d’Asie et a été introduit de manière accidentelle lors d’un lâché de carpe d’élevage chinoise en Roumanie en 1960 (Banarescu, 1964). Sa première signalisation en France date de la fin des années 1970 en Sarthe, il a ensuite colonisé les autres grands bassins versants mais n’était pas encore identifié dans le Var (Allardi et Chancerel, 1988). Il vit de préférence dans les eaux lentiques mais il peut aussi être trouvé en eau courante (Keith et al., 2011). Le goujon asiatique est vecteur d’un parasite, Sphaerothecum destruens, qui serait responsable du déclin de deux espèces endémiques en Turquie mais aussi mettre en danger le bar commun Dicentrarchus labrax (Ercan et al., 2015). Ce parasite a le potentiel d’impacter des populations de poissons autochtones (Charrier et al., 2016). Des études ont montré que la truite fario (Arkush et al., 1998), l’anguille européenne (Cesco et al., 2001), le brochet Esox lucius (Ahne et Thomsen, 1986) et des espèces de cyprinidés (Gozlan et al., 2009) ont été infectés par l’introduction du pseudorasbora et de S. destruens. Le goujon asiatique aurait aussi un impact sur les structures du réseau trophique et du biotope en consommant le zooplancton, ce qui permettrait au phytoplancton de se développer et de rendre les eaux eutrophes (Adamek et Sukop, 2000). Il peut avoir un comportement territorial et agressif lorsqu’il défend ses œufs (Šebela and Wohlgemuth, 1984) et il consommerait les œufs des espèces autochtones (Žitnan and Holčik 1976). Il est en compétition avec les autres espèces pour le prélèvement de macro-invertébrés, ces-derniers pouvant avoir la structure de leur communauté modifiée (Bănărescu, 1999 ; Rosecchi et al. 1993). L’opération d’éradication effectuée sur le pseudorasbora au Royaume-Uni à l’aide de Roténone aurait été efficace et après réintroduction, les cyprinidés autochtones auraient eu des taux de reproduction et croissance en hausse (Britton, 2009a et b).
Taille adulte moyenne : 11 cm
Aspect : corps allongé, fente buccale presque verticale lorsque la bouche est fermée. Nageoire dorsale et anale courte. Corps gris argenté à verdâtre dos sombre et flancs plus clairs.
Comportement : Grégaire (voit en groupes), il préfère les eaux lentiques ou stagnantes, adaptation à son milieu caractéristique des espèces envahissantes (opportuniste, tolérance de conditions environnementales extrêmes
Alimentation : opportuniste (zooplancton, crustacés, larves d'insectes, mollusques…)
Habitats : cours d’eau à courant lent
JANV FÉV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOÛT SEPT OCT NOV DÉC
• Maturité sexuelle : 1 à 2 ans
• Surface favorable : divers supports